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Librairie des femmes
Rencontre entre Kiyémis et Jennifer Padjemi
Body positive et afroféminisme, la récupération des combats féministes et anti-racistes à travers les livres de Kiyémis et Jennifer Padjemi qui paraissent au format poche dans la collection Points féministe. Kiyémis et Jennifer Padjemi dénoncent les injonctions des normes à la beauté imposées de la société. Une rencontre qui s’annonce passionnante à la librairie des femmes !
Kiyémis est une poétesse, écrivaine, blogueuse et militante afroféministe qui œuvre pour l’acceptation de la diversité et lutte pour l’émancipation des femmes. Elle est notamment l’autrice de À nos humanités révoltées (Premiers matins de novembre) et de Et, refleurir (Philippe Rey).
Jennifer Padjemi est journaliste indépendante, autrice et critique. Elle a créé le podcast Miroir, Miroir chez Binge Audio et a déjà publié un premier essai, Féminismes et pop culture, aux éditions Stock. Selfie : comment le capitalisme contrôle nos corps (Stock) est son deuxième livre.Je suis votre pire cauchemar de Kiyémis
Dans Je suis votre pire cauchemar (Albin Michel), Kiémis se pose les questions suivantes : comment défendre le respect pour tous les corps quand on a intégré la haine du sien ? Comment valoriser son corps gros quand la prise de poids est vue comme étant le pire cauchemar des femmes autour de soi ? Comment défendre des idéaux féministes quand on ressent de la jalousie vis-à-vis d’autres femmes aux corps plus conformes aux codes de beauté ? Les mécanismes d’oppression qui touchent tout ce qui ne rentre pas dans la « norme », nos rapports intimes aux corps et aux autres femmes, le body positive et l’afroféminisme, autant de sujets qui sont abordés dans cet ouvrage intime, militant et poétique, pour lutter contre le mythe de la perfection.Selfie : comment le capitalisme contrôle nos corps de Jennifer Padjemi
Après la vague du mouvement « body positive », la pression qui pèse sur le corps des femmes a-t-elle réellement disparu ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de féminités « accomplies », deux modèles de corps qui paraissent s’opposer. Le premier est celui d’une femme blanche, CSP+, qui se doit d’être naturelle et dynamique. Elle prend soin d’elle à coups de détox, de « jeûne intermittent » et pratique le sport comme une religion. Le second est celui d’une femme « racialisée », invitée à la fois à assumer un physique hypersexualisé mais aussi à se rapprocher de la blanchité par des subterfuges dangereux pour sa santé. À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l’industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques ou de chirurgie esthétique rivalisent d’ingéniosité pour nous pousser vers ces nouveaux idéaux.Merci de bien vouloir indiquer votre présence en envoyant un mail à librairie@desfemmes.fr !