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    Rencontre avec Gwenola Joly-Coz : Femmes de Justice

     Rencontre avec  Gwenola Joly-Coz : Femmes de Justice
    Mardi 16 mai 2023 à 19h35 rue Jacob 75006 Paris

    Rencontre-débat avec Gwenola Joly-Coz à l’occasion de la parution de Femmes de justice (Enrick B. Editions, 2023). Les juges pionnières qui changent la justice par la première Présidente de la Cour d’Appel de Poitiers

    De la première femme magistrate à la première Garde des Sceaux, Gwenola Joly-Coz se fait historienne et trace les portraits des pionnières qui ont changé la justice depuis 1946. Magistrate elle- même, elle souligne l’invisibilisation persistante des femmes juges, tout en s’interrogeant sur la façon de juger d’une femme ou encore sur la perception par les hommes d’une justice féminisée.

    Retrouver les pionnières : Le travail de Gwenola JOLY-COZ pour retrouver les juges pionnières et en dresser les portraits est une démarche historique inédite. Les ignorer c’est nier la révolution engendrée par la loi de 1946, permettant à « l’un et l’autre sexe » de rendre la justice. Les rendre visibles c’est rappeler la chronologie et découvrir les visages de celles qui ont changé la justice : présidente de tribunal, procureure générale, garde des sceaux, première présidente de la Cour de cassation…

    Expliquer les concepts. Elle a voulu accompagner chaque récit individuel d’une fiche expliquant un concept utile à la conversation mondiale sur l’égalité entre les femmes et les hommes : la mixité, la parité, l’usage féminin du langage… Gwenola JOLY-COZ s’interroge même sur la façon de juger d’une femme ou sur la perception par les hommes d’une justice féminisée. Elle propose une synthèse des réflexions féministes, adaptées au monde judiciaire.

    Gwenola Joly-Coz est entrée à l’École nationale de la magistrature à 22 ans. Elle a été juge d’instruction, juge aux affaires familiales et présidente de tribunaux, en métropole et outre-mer. Aujourd’hui première présidente de la cour d’appel de Poitiers, elle a fondé l’association Femmes de justice, dirigé le cabinet de la secrétaire d’État des droits des femmes, et assuré la direction scientifique du premier cycle de conférences à la Cour de cassation consacré aux femmes dans la justice.

    Sommaire Introduction : Petit traité de féminisme judicaireDe l’importance de l’histoire et des idées. 1 – Charlotte Béquignon-Lagarde – Première femme magistrate. 2 – L’invisibilisation. 3 – Suzanne Regnault-Gousset – Première femme lauréate de l’examen d’entrée dans la magistrature. 4 – L’entrée des femmes dans la magistrature. 5 – Madelaine Huot Fortun – Une des premières femmes juges dans les années 1950. 6 – La mixité. 7 – Michèle Giannotti – Première femme présidente d’un tribunal. 8 – La parité. 9 – Monique Mabelly – Seule femme témoin d’une exécution capitale. 10 – L’égalité. 11 – Suzanne Challe et Catherine Husson-Trochain – premières femmes premières présidentes. 12 – Étude sur les premières présidentes. 13 – Nicole Pradain – Première femme procureure générale. 14 – L’essentialisation. 15 – Simone Gaboriau – Première femme présidente d’un syndicat de magistrats. 16 – L’apparence.
17 – Myriam Ezratty – Première directrice de l’administration pénitentiaire et première femme première présidente de la cour d’appel de Paris. 18 – Les quotas. 19 – Simone Rozes – Première femme première présidente de la Cour de cassation. 20 – Le plafond de verre.
21 – Chantal Arens – Première femme présidente de la Cour de cassation. 22 – Une femme. 23 – Noëlle Lenoir – Première femme directrice du cabinet d’un garde des Sceaux. 24 – Le sexisme. 25 – Michèle Bernard-Requin – Première magistrate filmée. 26 – La parole. 27 – Élisabeth Guigou – Première femme garde des Sceaux. 28 – Le juge est une femme. 29 – Marie-Françoise Lebon-Blanchard – Première présidente de l’association Femmes de justice. 30 – Le féminisme ministériel. 31 – Tuer les femmesFéminicide. Conclusion.