• Galerie des femmes

    Oriane Zerah, Afghanistan : des roses sous les épines

     Oriane Zerah, Afghanistan : des roses sous les épines
    1er au 27 juillet 202235 rue Jacob 75006 Paris

    Exposition de photographies d’Oriane Zerah Afghanistan : des roses sous les épines. « Plus il y a de violence, plus le rapport à la beauté est nécessaire » O.Z.
    Vernissage de l’exposition
    jeudi 30 juin 2022 à partir de 19h
    du mardi au samedi de 14h à 19h

    Afghanistan : des roses sous les épines est une exposition du travail photographique d’Oriane Zerah, jeune artiste née à Paris et dont le temps est partagé entre le Pakistan, l’Inde et l’Afghanistan.
    Dans cette série, elle centre sa réflexion autour des fleurs, éléments de nature et de beauté qui, dans la vie quotidienne du peuple afghan, contrastent avec la violence et l’horreur d’une guerre permanente.
    D’un même geste, Oriane Zerah questionne la représentation de la masculinité dans cet imaginaire collectif, alors que des hommes afghans ont posé avec des fleurs pour participer à ses photos.
    En solidarité avec ce pays martyrisé, la Galerie des femmes est heureuse d’accueillir cette invitation à la vie.

    Afghanistan : des roses sous les épines, présentation de l’artiste
    Dans cet essai photographique, Des roses sous les épines, j’ai choisi d’utiliser les fleurs comme fil conducteur afin de partager une vision personnelle de ce pays, l’Afghanistan, déchiré par la guerre depuis plus de 40 ans.
    Je pense que le rapport à la nature et à la beauté est essentiel dans un lieu où la violence et l’horreur font partie du quotidien. La fleur qui représente la vie, aussi éphémère et fragile soit-elle, est la beauté à portée de main.

    Un aspect de mon travail se concentre sur la relation privilégiée entre les Afghans en tant qu’individus et les fleurs. Il comprend principalement des portraits d’hommes à qui j’ai demandé de poser avec des fleurs, soit dans le cadre de leur travail ou de leur occupation quotidienne (fleuriste, jardinier…), soit dans un cadre plus personnel : chez eux, dans leur jardin, ou au hasard dans les rues. Cela me permet de questionner la représentation de la masculinité dans l’imaginaire collectif, et ainsi la vision binaire du genre. En Occident, par sa fragilité et sa beauté, la fleur est généralement associée au féminin, tandis que l’homme afghan est vu comme un guerrier, l’un des archétypes majeurs parmi les figures masculines. Pourtant, pour ce projet, des hommes afghans n’ont pas hésité un instant à poser devant mon objectif entourés de fleurs, une rose à la main ou au fusil. En jouant sur l’ambivalence de la guerre et de la beauté, je souhaite révéler un esthétisme inattendu et un regard renouvelé sur la masculinité, jusque-là dissimulée sous le sceau martelant de la violence.

    Finalement, je souhaite que ce projet soit une excursion picturale enchanteresse à travers le paysage afghan. Ce que mes photos veulent montrer, c’est le pouvoir même des roses au-delà de leurs épines. Oriane Zerah

    Visitez le site de l’artiste ici

    Oriane Zerah Afghanistan 1      Oriane Zerah Afghanistan 2

    Oriane Zerah Afghanistan 3        Oriane Zerah Afghanistan 4

    Oriane Zerah Afghanistan 5        Oriane Zerah Afghanistan 6

    LA PRESSE EN PARLE
    • Paris Match Exposé à Paris, « des roses et des épines » questionne nos préjugés. Ces visages d’hommes et de femmes toujours associés à la souffrance et la violence, s’illuminent au contact des fleurs. François de Labarre, Paris Match, 19 juillet

    • Le Club de Mediapart Est-il convenable d’exposer des photographies qui montrent la joie de vivre dans un Afghanistan ravagé par la guerre et la misère ? Le travail exceptionnel d’Oriane Zerah nous démontre que c’est peut-être la dignité de ces habitants qui suscitera le respect et enfin l’envie d’agir.” Carol Mann, Le Club de Mediapart, 9 juillet

    • Le Figaro Depuis plus de deux ans, Oriane Zérah photographie les fleurs d’Afghanistan. Les roses sur les fusils des combattants, les fleurs de jasmin aux check-points de l’armée. […] « Plus il y a de violence, plus le rapport à la beauté est nécessaire« , explique cette photographe indépendante. Keren Lentschner, Le Figaro, 7 juillet